Les verres de l’Atelier sont-ils fragiles ? Et les décors sur verre ?

Oui ! Non ! Explications :

Le verre

Avant de parler des décors, parlons du verre. C’est un matériau qui peut sembler fragile, il n’en est rien… Savez-vous pourquoi ? C’est justement parce qu’il est très solide qu’on en a une image fragile. Exactement comme pour la porcelaine, sa solidité fait qu’on l’utilise en épaisseur très fine ! Croyez-moi, laissez tomber un bon gros bloc de verre bien épais sur du carrelage et c’est la catastrophe pour… le carrelage !

Aucun matériau est incassable, ni éternel, chacun a ses faiblesses. Un choc sur du métal et il sera cabossé car le métal se déforme. Tout comme le bois mais de façon moindre. Les faiblesses du verre sont la flexion, l’élasticité et les arrêtes vives ! Il ne faut donc pas chercher à tordre du verre, ni à l’étirer, ni à le cogner, en particulier sur un angle. Un choc pas assez fort pour déformer du verre ne lui fera rien alors qu’un plus fort le cassera car, nous l’avons vu, le verre ne se déforme pas (ou si peu). Par contre, à la différence du métal le verre est beaucoup, beaucoup moins fragile aux attaques chimiques. Mettez une tôle en ferraille sous la pluie arrosée de sel ou de vinaigre, elle résistera peu de temps… Faites subir le même traitement à du verre… il résistera, quoi 2000 ans ? 5000 ans 10 000 ans ? Peut-être plus ? Le verre est inaltérable et ça c’est beau !

La résistance du verre tel que le propose l’Atelier Grégoire Duchamp est due à son épaisseur. Nous adaptons cette épaisseur à sa taille et aussi en fonction de l’esthétique. La solidité est prévue pour une utilisation normale de verre architectural (porte qui claque…) ou d’objet (manipulation, choc modéré), bien sûr pas pour un saut du 5e étage ! Finalement comme tout objet en verre bien conçu. Les archéologues du futur en retrouveront très certainement des exemplaires !

Les décors sur verre

Parlons maintenant des décors sur verre, les grisailles par exemple, ces peintures vitrifiables cuites aux alentours de 630°C, sont impressionnantes de par leur longévité, leur résistance aux intempéries, aux écarts de température, aux produits chimiques… Sachez que les plus anciennes ont presque 1000 ans… Eh oui, la grisaille est bien la technique de peinture sur verre des vitraux depuis leur apparition au Moyen-Age !
Pour tout vous dire, les grisailles sont sans doute parmi les décorations les plus fragiles de l’atelier.

Pour ce qui est des inclusions, des fusions de verre, des gravures… Tout le travail du verre dans sa matière, les décors sont aussi solides que l’est le verre lui-même. Donc à moins de tout casser, les décors résisteront ! L’Atelier Grégoire Duchamp est fier de pouvoir affirmer que ses productions nous survivront, ce qui est rarement le cas des produits industriels de notre époque… Il n’y a pas d’obsolescence programmée dans le verre !